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[CRITIQUE] : K.O. - Bleed For This


Réalisateur : Ben Younger
Acteurs : Miles Teller, Aaron Eckhart, Katey Segal, Ciaran Hinds,...
Distributeur : Sony Pictures Releasing France
Budget : -
Genre : Drame, Biopic.
Nationalité : Américain
Durée : 1h57min

Synopsis :
L'histoire vraie de Vinny Pazienza. Victime d'un grave accident de voiture l'ayant laissé temporairement paralysé, le boxeur Pazienza est remonté sur le ring un an plus tard, contre l'avis des médecins, animé par une véritable force intérieure...



 
Critique :



Gueule d'ange un brin cassée au caractère franchement bien trempé, sorte de petit frère illégitime de Mickey Rourke et Sean Penn (surtout), Miles Teller est l'une des next big thing Hollywoodienne qui prennent leur temps pour ne pas murir trop vite, en choisissant pas toujours habilement certes (la saga Divergente, mais il n'est pas le seul jeune talent à s'y être perdu), des projets qui ne fragiliseront pas leur ascension.
Après avoir sensiblement marqué les esprits en jeune batteur sous tension - et le mot est faible - dans le merveilleux Whiplash, le bonhomme récidive dans le biopic romancé et sortant (très) peu des sentiers battus Bleed For This, mis en boite par le rare Ben Younger; où il incarne avec prestance le fougueux boxeur Vinny Pazienza.



Pas si éloigné des légendaires Rocky Balboa, Jake LaMotta ou même d'une Maggie Fitzgerald, Vinny est un véritable chien fou qui donne littéralement ses tripes sur le ring, qui donne tout autant qu'il encaisse des coups à la pelle, les coups brutaux - comme Balboa dans un sens -, mais qui souffre d'un manque de discipline criant.
Par la force d'un entraineur expérimenté qui voit en lui son dernier gros pari (là encore, difficile de ne pas penser à Mickey et Frankie Dunn), il deviendra assez rapidement champion du monde, grâce à ses poings et son coeur de lion, avant d'être douloureusement rattrapé par la vie, et d'être partiellement paralysé suite à un accident de voiture.



Si l'adage bateau - mais véridique - qui veut que chaque boxeur joue véritablement sa vie sur le ring, Pazienza lui, l'a réellement fait.
Stupidement pour certains - voir la majorité - mais qui connait réeelement le besoin viscéral de ses guerriers de l'éternel à se battre pour vivre et calmer la bête assoiffée qui est en eux, où même pour tout simplement faire l'unique chose qu'ils aiment/savent faire dans la vie; ne peut qu'être touché par cette histoire vraie bigger than life, pas toujours adroite dans son symbolisme et son émotion, mais furieusement convaincante une fois entre les cordes.



Aux côtés d'un Ciaran Hinds impeccable en padre rital et d'un Aaron Eckhart (encore et toujours) impressionnant en coach/père de substitution, Miles Teller porte solidement de la tête et des épaules un métrage totalement voué à sa cause
S'il est un champion du noble art à l'écran, il est définitivement en passe d'en devenir un du septième art dans la réalité.


Jonathan Chevrier



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