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[COOKIE TIME] : #4. Twilight, Hunger Games, Divergente - Féminisme, politique et structure sociale


C'est le Cookie Time. Un moment de détente pour parler cinéma. Alors installez vous dans votre canapé, prenez un thé et un cookie. Et c'est parti !


Aujourd'hui j'ai envie de vous parler de trois sagas qui ont connus de gros succès au cinémas ces dix dernières années : Twilight, Hunger Games et Divergente. Oui, je vois bien vos grimaces de dégoûts en lisant ces noms. Ces sagas sont considérées comme une honte dans le monde de la cinéphilie. Être fan et le montrer ouvertement sur les réseaux sociaux est la porte ouverte aux moqueries et autres « tu n'es pas un.e vrai.e cinéphiles ». Et pourtant, vu le nombre de papiers écrits, de recherches, d'analyses, ces sagas font parler d'elles. En mal (et malheureusement c'est vrai, il y beaucoup à dire) mais aussi en bien (car ce ne sont pas des calamités non plus, enfin pas tout le temps).


J'aimerai donc en parler avec vous, pas des films en eux-mêmes (car oui on a compris, ce ne sont pas des chef-d'oeuvres), mais plutôt des problématiques qu'ils dégagent.


En premier lieu, je tiens à mettre au point ceci : une œuvre écrite, réalisée, etc... par une femme n'est pas forcément une œuvre féministe. Je tiens à le préciser car en faisant quelques petites recherches sur les sagas en question, ce mot ressortait beaucoup trop de fois à mon goût pour être véritablement à propos. Toute œuvre faite par une femme n'a pas forcément un but féministe (aucun mal à ça). Une œuvre est féministe que s'il possède un message politique et militant, sur la place des femmes dans la société (ou dans une société, pas forcément celle qu'on connaît ).
               
En deuxième lieu : qu'est-ce que le Young Adult (terme qui va souvent revenir dans cet article) ? C'est tout d'abord un genre littéraire apparu vers les années 1980, destiné à un public adolescent (entre 15 et 18 ans), grand oublié des maisons d'éditions. Il existait un fossé entre les livres pour enfant et pré-ado et les livres dit adulte qui n'intéressent pas les adolescents. Roman d'aventure, d'heroic-fantasy ont commencé à pulluler, avec l'apogée en 1997 de Harry Potter. Bien que la cible de cette littérature soit entre 15 et 18 ans, plusieurs études montrent que ces romans sont en majorités lus par des adultes (de 20 à 30 ans en moyenne). Cela peut se comprendre par l'étendu des univers écrit dans la section Young Adult, qu'on ne retrouve pas dans les romans dit adulte. Et surtout, 80% du lectorat sont des lectrices. Grâce à des études, on comprend que beaucoup de mères se plongent dans les sagas avec leur fille (ma maman a lu les Harry Potter avec moi et attendait avec autant d'impatience les films chaque année). L'aspect de partage et d'attente commune de la prochaine sortie du livre et/ou du film peut expliquer ce succès fracassant.


Ceci étant dit, on peut boire une gorgée de thé et revenir sur ce qui nous intéresse.


Cela fait un petit moment que les romans Young Adult fantastique connaissent un essor frappant dans le monde de la littérature. Et encore plus frappant, ce genre compte beaucoup d’autrices. Et qu’en plus, les livres se vendent comme des petits pains. Par exemple, la saga Twilight de Stephenie Meyer a vendu plus de cent millions d’exemplaires dans le monde (c'est plus que correct non ?). Ce n'est donc pas du tout surprenant de la part d’Hollywood d’avoir voulu sa part du gâteau. En terme de films pour enfants/adolescents sur un ton fantastique, il n’y avait que la saga Harry Potter, adaptation des livres de J.K Rowling (ou la tentative ratée de Eragon en 2006) avant que le phénomène Twilight fasse son apparition en 2008. Basé sur le même mode scénaristique, une jeune personne tout à fait ordinaire se voit transposer dans un milieu fantastique où le personnage va s’apercevoir qu’il ou elle est tout sauf ordinaire. En surfant sur la vague du succès, les maison de productions ont commencé à adapter à tout va, mais ce genre de phénomène connaît souvent un succès aussi rapide qu’éphémère. Sublimes Créatures, Les Âmes Vagabondes, The Mortal Instruments, etc… Ces sagas littéraires n’ont jamais dépassé le premier volet au cinéma tant le box office ne suivait pas les attentes (très grandes). Et c’est à ce moment là que la saga Hunger Games pointe le bout de son nez pour faire un coucou avec ses six cent millions de dollars au box office mondial. La saga écrite par Suzanne Collins signe un renouveau en 2012 dans le genre Young Adult au cinéma. Le héros ou l’héroïne n’est plus plongé.e dans un monde fantastique mais dans une société dystopique. Mais le schéma reste le même: le personnage qui tout d’abord vit tranquillement voit sa vie chamboulée et être mêlée à une rébellion de l’Etat, ou il ou elle sera un élément important ou l’élu.e. Comme pour Twilight, Hunger Games a donné la voie pour les autres adaptation: Divergente, Le Labyrinthe, La 5ème vague, etc… Mais à part Hunger Games qui a connu un certain succès jusqu'à la fin, Divergente n’a pas eu cette chance (la saga n’aura jamais de fin), Le Labyrinthe ou La 5ème Vague non plus. Et comme pour les films fantastique, les dystopies adolescentes sont devenues ringardes pour le public. 


Commençons dans l'ordre chronologique, avec Twilight, dont le premier film est sortie en 2008. Réalisé par Catherine Hardwicke (Thirteen, Le Chaperon Rouge, Ma meilleure Amie), le film a eu un succès fulgurant, ce qui a décidé les producteurs à adapter les autres livres. Ainsi, le chapitre 2 est réalisé par Chris Weitz (le fameux réalisateur du premier American Pie et du désastreux À la croisée des mondes : la boussole d'or), le chapitre 3 par David Slade (plus connu pour avoir réaliser des épisodes de Black Mirror et Breaking Bad) et le dernier chapitre (découpé en deux parties) par Bill Condon (Dreamgirls et le récent La Belle et la bête de Disney). Et je ne vais pas vous le cacher, des trois sagas, c'est celle que j'aime le moins (pour ne pas dire que je déteste). Et ce n'est même pas à cause des effets spéciaux assez désastreux, du montage (j'ai le deuxième film en tête) incohérent ou du premier degré grâce auquel les films deviennent vite kitch. Ce n'est pas non plus à cause de la revisite du mythe des vampires et loup garou (parfois trop gentillet). Tout ça je peux l'accepter. Ce que j'accepte pas du tout par contre, c'est la façon calamiteuse de représenter les femmes dans ces films et tous les concept auxquels je n'adhère pas qu'ils véhiculent.
Une sociologue, Divina Frau-Meigs s'est intéressé au phénomène quand les films sont sorties et elle trouve aussi qu'il existe certains problèmes. Son angle d'attaque est ceci : Twilight est-il anti-féministe ? Bonne question tiens. Car, si on laisse de côté tout l'aspect fantastique, il ne reste que l'histoire d'amour hétérosexuelle et le triangle amoureux (l'éternel, le seul et unique format narratif qui permet de tenir en haleine). Du coup, Bella ne se situe que par rapport aux personnages masculins. Elle n'atteint l'indépendance, l'âge adulte qu'en se mariant à Edward. Pour la sociologue, les films s'appuient sur un « girl power » qui mettrait en avant le corps de la femme, sa féminité et son pouvoir d'enfanter , ce qui est assez limité quand on y réfléchit. Il est à l'opposé de la notion « d'empowerment » qui forme une voie pour l'émancipation féminine. Le « girl power » de Twilight pour Divina Frau-Meigs enferme les femmes dans le jeu de la domination masculine. Et vous savez quoi ? Ce n'est pas faux. Car l'histoire suit à la lettre le système patriarcal. Bella ne prend presque aucune décision par elle-même, ou quand elle en prend ce sont toujours de mauvaises décisions qui obligent un homme à aller la sauver (dans le chapitre 1, elle veut aller sauver sa maman : mauvaise idée, dans le chapitre 2, elle veut sauter du haut de la falaise : devinez quoi ? Mauvaise idée). Dans le chapitre 3, Bella a le droit de voir Jacob et nous voyons donc le personnage passer de la voiture d'Edward à la voiture de Jacob comme si Bella était encore une enfant, en garde alternée passant d'un parent à l'autre... Dans l'ensemble, les hommes sont en majorités des prédateurs et les femmes sont plutôt passives. D'ailleurs, la compétition et la rivalité entre femme est omniprésente dans les films. Le personnage de Jessica (jouée par Anna Kendrick) le démontre bien : tout le temps jalouse, faisant ami-ami avec Bella, tout en balançant parfois des petites piques bien senties. Rosalie n'aime pas non plus Bella et le montre très bien. En fait, la seule amie de Bella est Alice et... c'est tout. On a ici un problème assez conséquent : des films qui mettent en avant la domination masculine de façon favorable, où les femmes sont des êtres fragiles, des êtres à protéger. C'est en plus écrit par une femme, adapté pour le cinéma par une femme et réalisé par une femme (pour le chapitre 1). Ce qui peut servir à transmettre le problème de la représentation des femmes au lieu de régler le soucis. Pour les détraqueurs, si même des femmes écrivent ce genre de personnages, le problème n'existe pas.
La saga démontre aussi des thématiques très adolescente : les premiers émois amoureux, la transformation du corps et le manque de confiance en soi. On peut voir Edward et son envie soudaine de mordre Bella dans le chapitre 1 comme les émotions aussi soudaines qu'incontrôlables que les adolescents peuvent ressentir. Je ne suis pas totalement convaincue par cette analyse mais pourquoi pas hein. Par contre voir la transformation en loup garou comme métaphore de la puberté et des transformations du corps me paraît plus judicieuse. Dans le chapitre 2, on voit Jacob ne pas comprendre les certaines transformations physiques qu'il ne peut contrôler (bon ça se saurait si tous les adolescents se transformaient en Taylor Lautner...). Et dans la chapitre 4, deuxième partie, Jacob prend sous son aile de jeunes Quileutes qui se transforment en loup garou en un tour de main sans comprendre. Étant passé par là, il les prend sous son aile. Une chose assez intéressante dans les livres et qui n'est pas expliquée dans les films (malheureusement) est le personnage de Leah (encore une femme qui n'aime pas Bella). Elle est la seule femme loup-garou et depuis sa transformation, n'a plus ses règles. Ce qui dans le livre l'a perturbe, elle a peur de ne plus avoir d'enfant et de ne plus être normale.


Le manque de confiance en soi est montré par Bella : elle se trouve quelconque, ne comprend pas pourquoi des garçons s'intéressent à elle. Elle est aussi maladroite, ce qui la complexe. Mais Bella prend de plus en plus confiance jusqu'à ce qu'elle devienne vampire : grâce à des lentilles rouges et à des faux cils, le petit canard devient cygne, une adulte sûre d'elle, une mère protectrice et aimante.
Une autre analyse voit la saga Twilight sous le prisme du sexe et de la virginité de la femme. Le vampirisme serait la métaphore du sexe et l'humanité celle de la virginité. Donc quand on voit Edward lui dire que ce qu'il aime chez Bella c'est son humanité... (vous voyez où je veux en venir). Du coup, la même chose, quand Edward refuse à Bella de la mordre à part s'il se marie avant, comprenez pas de sexe avant le mariage. On a là un des aspects de la société patriarcale actuelle : le désir sexuel des femmes, c'est mal. Ce désir doit être contrôlé par son mari. Dans la première partie du chapitre 4, Bella passe son temps à essayer de séduire, sous le regard amusé de Edward.
Mais comme le dit à la fin de son analyse Divina Frau-Meigs, malgré les nombreuses problématiques soulignées, il ne faut en aucun cas dédaigner l'enthousiasme soulevé par les films, car la saga Twilight reste un divertissement Young Adult correct, avec certains aspects de l'adolescence abordés avec justesse.


 En 2012, une nouvelle saga Young Adult sort sur nos écrans : Hunger Games. Le 1er est réalisé par Gary Ross (qui a réalisé Ocean's Eight) et Hunger Games : L'Embrasement, Hunger Games : La Révolte partie 1 et 2 réalisé par Francis Lawrence (Constantine, Je suis une légende, des petits films pas trop connus quoi). Encore une fois, je vais être honnête : j'aime bien cette saga. Et malgré quelques soucis, je trouve que c'est la plus réussie dans son genre.
Tout d'abord, nous avons comme pour Twilight une héroïne. Et comme beaucoup d'héroïnes considérées comme « badass », Katniss possède des comportement dit masculin (tout ça est très genré je sais). Et son côté « badass » vient aussi du fait qu'elle est obligé de se battre, pour sa survie (ou celle de sa famille), plutôt que par choix. Contrairement à Bella, Katniss est un personnage actif, avec un comportement de guerrière, valorisé par les films. Mais malgré cela, son personnage garde une caractérisation très féminine appelée le « care » en anglais (se soucier des autres me semble être une bonne traduction) : elle prend soin de sa famille, prend soin de Peeta, même quand il a l'envie de la tuer. Mais cette caractérisation est plus nuancée qu'il ne paraît : elle peut être très maternelle envers sa petite sœur et Peeta c'est vrai, mais elle part aussi chasser pour nourrir sa famille (fonction masculine dans l'esprit lambda) ou n'hésite pas à sauter au secours de Peeta (la princesse qui sauve le prince). Sa représentation pose quelque soucis, mais reste bien moins pire que d'autres films.




Pour l'universitaire Jacques Aumont, Hunger Games est une façon de montrer la colère caractéristique de l'adolescence en mettant en scène une dystopie où cette colère est légitime. Il voit en cette saga une amorce de conscience politique pour les jeunes. Hunger Games serait une métaphore du monde capitaliste. Et cette idée n'est peut-être pas aussi farfelue que cela. La saga montre une nation totalitaire et autoritaire, Panem (l'ancienne Amérique du nord) dans un futur proche. Les Hunger Games sont créé après une révolte d'un district, pour rappeler au peuple qui est le patron. Le système économique de Panem est aussi inégalitaire, les films insistent sur la misère du district 12 par rapport à l'extrême opulence du Capitole. Mais tout ceci, qui sert bien évidemment de prétexte scénaristique, sert aussi à critiquer notre société actuelle. L'exploitation du Capitole sur les districts montrerait l'exploitation de la population pauvre par la classe dominante. Une analyse pertinente montre que Hunger Games est surtout une critique accrue du déterminisme sociale et de l'exploitation. Katniss par exemple, est née dans le district 12 et ne pourra jamais en sortir à moins de gagner les Hunger Games. En théorie, chaque enfant à les mêmes chances de gagner. Mais les films démontrent bien que des inégalités sont là dès le départ : ceux et celles des district riches sont entrainé.es et bien nourri.es par rapport aux autres. Bien entendu, cette métaphore a des limites. Hunger Games reste bien trop caricaturale pour représenter une réelle critique et le fait que Panem soit un régime totalitaire peut porter à confusion.
Une chose par contre me dérange profondément concernant cette saga. Je ne sais pas si vous l'avez remarqué mais le casting des trois sagas présentées dans cet article est majoritairement blanc (en terme de représentation de minorité, on peut toujours se brosser). Suzanne Collins a décrit sa Katniss comme ayant le teint olive. Sauf que pendant la recherche de l'actrice qui jouera le rôle pour le casting de la saga, la production a bien mis en avant qu'elle recherchait une jeune femme de type caucasien, sans même chercher à donner une chance à une femme racisée d'obtenir le rôle. Petit exemple du whitewashing d'Hollywood.



L'année 2014 apporte une autre saga à succès, Divergente. Le 1er est réalisé par Neil Burger (réalisateur de The Lucky Ones et Limitless), Divergente 2 et 3 est réalisé par Robert Schewentke (qui a réalisé RED et RIPD : Brigade Fantôme). Je suis assez mitigée par rapport à cette saga, je ne peux dire que je la déteste, sans pourtant dire que je l'apprécie. Pour moi, elle reste beaucoup trop proche de Hunger Games et je n'ai pas pu m'empêcher de comparer, surtout pendant le premier film. Ce qui fait que Divergente se démarque c'est son histoire centrée sur la quête identitaire et sur la structure sociale. La saga met en scène un monde post-apocalyptique où la population est divisée en cinq factions : Audacieux, Érudits, Sincère, Altruiste, Fraternels, avec chacun leur spécificité (pas difficile à cerner vu le nom des factions). Beatrice (surnommée Tris la plupart du temps) a 16 ans et peut enfin choisir sa faction grâce à un examen. Sauf qu'elle est absolument inclassable, le test ne peut pas voir dans quelle faction elle appartient, elle est une divergente. Elle doit garder le secret, être divergent est considéré comme un danger pour la société, car quelqu'un de différent est quelqu'un qu'on peut moins contrôler. Tris choisit donc les Audacieux. Leur entraînement repose sur la peur, trouver le courage de s'affronter soi-même. L'apparence compte dans ce Chicago. Chaque clan à sa propre couleur, son symbole. Grâce aux vêtements, nous pouvons tout de suite voir à quelle faction la personne appartient. Parfait pour trouver sa place dans la société. Sauf que cette société est un espace clos, sans issues. Les factions sont comme une prison.



D'ailleurs, chez les Altruistes, la faction de Tris les miroirs sont interdits (car leur apparence passe après autrui). Pour une jeune fille de 16 ans, avec tous les changements du corps de part l'adolescence, cela peut devenir vite compliqué. Comment savoir qui on est, s'accepter ? Le fait que Tris se coupe les cheveux après s'être longtemps regarder dans le miroir dans Divergente 2 est une séquence assez forte, montrant sa réappropriation de son propre corps et apparence.
Tris est aussi une héroïne « badass » mais différente de Katniss car elle fait ses propres choix. C'est elle qui choisit sa faction et malgré cette société trop limitée et la perte de ses parents, elle subit beaucoup moins que Katniss.
               
Ce que je trouve le plus intéressant dans ces trois sagas, c'est le fait que les héroïnes principales ne soient à aucun moment sexualisées. Et cela est très important. Car à part pour le premier Twilight, tous les films sont réalisés par des hommes. Et ils mettent en scène de jolies jeunes femmes qui ont parfois des scènes d'action. On a tous en tête des films d'action avec des héroïnes où celles ci sont sexualisées à outrance, où elles sont filmées exclusivement pour plaire à un public masculin (le fameux male gaze). Mais la cible de ces sagas ne sont pas les hommes cette fois ci, mais les adolescentes et jeunes femmes (vous vous rappelez, la majorité du lectorat de la section Young Adult sont des femmes). Ces héroïnes, malgré les soucis de représentation soulevés dans cet article reste des modèles pour un jeune public, montrant enfin qu'on peut tabasser du méchant autrement qu'en mini-short. Et les actrices sont devenues elles-aussi des modèles. Jennifer Lawrence avait tenu tête à la production pour ne pas perdre de poids pour le film (Katniss venant du district le plus pauvre et ne mangeant pas à sa faim). Un choix à encourager (même si l'actrice a eu des propos tout à fait problématique sur l'homosexualité et les maladies mentales...). Et les films ont été de gros succès, montrant qu'un lead féminin peut également rapporter de l'argent (Wonder Woman n'étant pas encore sortie à cette époque).


Tout n'est pas à jeter dans ces sagas donc.

Laura Enjolvy
 

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