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[1 CINÉPHILE = 1 FILM CULTE] : Harry Potter et le prisonnier d'Askaban


#12. Harry Potter et le Prisonnier d'Askaban de Alfonso Cuarón.

" Bon nombre d’entre vous vont peut-être se dire que je ne suis pas original d’avoir choisi ce film comme film culte, mais pour moi ce troisième volet d’Harry Potter est mon film culte à moi. Alors pourquoi le troisième en particulier ? Eh bien tout d’abord je voue un amour incroyablement fou et sincère à la franchise du célèbre sorcier et ce depuis la sortie du premier tome de la série (9 octobre 1998). Et quand est venue l’adaptation du premier livre de ce petit sorcier de seulement onze ans qui a déboulé au cinéma j’étais tout simplement comme un fou. J’avais sept ans et j’allais donc découvrir cette mystérieuse école des sorciers (5 décembre 2001) avec mon école primaire, avec ma classe de CE1. Je ne tenais plus en place et je crois bien que j’étais le seul de ma classe à être aussi impatient de découvrir ces premières images. Et à la fin de la projection, j’avais comme vécu un rêve éveillé. J’avais des étoiles plein les yeux. Pendant plus de deux heures je me suis laissé transporter dans ce monde magique, tout comme je l’avais fait la première fois que j’avais lu ce livre. Et bien sûr l’année suivante j’attendais impatiemment la sortie du deuxième volet au cinéma (4 décembre 2002), cette fameuse chambre des secrets qui m’a embarqué avec elle dans son antre avec encore plus de magie, mais beaucoup plus sombre que le premier film. Quand je dis sombre, c’est que la chambre des secrets m’aura bien fait sursauter à maintes reprises et ce jusqu'à l’apparition de cet énorme basilic. Heureusement ma sœur était là pour me tenir la main tout du long pendant ces scènes qui m’auront bien fait frissonner que j’ai d’ailleurs supplié pour m’emmener voir le film puisque personne ne voulait m’y emmener.
2 juin 2004, cette date inoubliable à mes yeux puisque voilà enfin la date de sortie du film que j’attendais tant depuis la lecture du troisième tome (qui fait partie de mes bouquins préférés soit dit en passant) de mon cher et tendre Harry.



Enfin bon j’avoue, je plaide coupable, je n’ai pas pu voir le film dès sa sortie en salles étant donné que, rebelote personne de ma famille ne voulait m’y emmener (c’est dur d’être cinéphile quand on n’a pas les moyens d’y aller par soi-même), mais ma deuxième sœur (oui je suis le petit dernier) a fini par céder. Et donc voici le moment tant attendu pour moi, gamin de seulement dix ans qui rentrait dans la seule salle de cinéma de ma ville qui était pleine à craquer et bien entendu j’ai choisi le premier rang pour découvrir et entrer de nouveau dans ce monde des sorciers que j’affectionnais tant. Dès l’apparition du logo Warner Bros. et du titre du film Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban à l’écran, des frissons et toute sorte de sensation (encore indescriptible à ce jour) s’emparaient de moi. Dès les premières minutes du film je me sentais comme Harry quand il fait son entrée à Poudlard chaque année, chez moi. Après plus de deux heures de magies encore une fois, je n’avais qu’une hâte, c’était d’attendre la sortie du DVD qui était de six mois après sa sortie en salles pour le revoir et revoir sans compter (ce que j’ai fait par la suite). Et à ma grande surprise, quelques mois plus tard, je vois ma sœur qui rentre à la maison et me tend un paquet à la main. Sans plus attendre je déchire ce fameux paquet et (vous, vous en doutez bien sûr) HARRY POTTER 3 EN MAIN !! (Oui les majuscules sont nécessaires). Et depuis ce jour-là je n’ai sans cesse de voir et revoir ce film des centaines de fois. DVD que j’ai dû user à force de m’en servir. Je ne remercierai jamais assez ce cinéaste, Alfonso Cuarón qui a fait de ce film une pure merveille et c’est grâce à lui notamment que je suis devenu cinéphile à part entière. J’ai appris avec lui à découvrir le cinéma et toutes ces techniques. C’est monsieur Cuarón qui m’a fait tomber amoureux des plans séquences (Ce dernier est vraiment un maître en la matière). Dans Harry Potter 3, cette technique est utilisée d’une très belle manière et m’a permis de voir des détails que je n’avais pas forcément vus la première fois. Ce troisième volet est aussi fascinant autant dans son déroulement de l’histoire que dans sa technique et c’est aussi pourquoi c’est le meilleur film de la franchise. Je ne vais pas vous citer tous les plans du film, mais plutôt vous dévoiler une très belle vidéo que j’ai découverte et qui nous démontre un passage du film qui m’a toujours autant fasciné et qui me fascine toujours aujourd’hui. Ce passage où nôtre chère Hermione s’empare du retourneur de temps et remonte donc le temps avec Harry pour sauver Sirius Black, le parrain de ce dernier et Buck l’Hippogriffe.



La première fois que j’ai lu ce passage dans le bouquin et quand je l’ai vu dans le film je m’étais toujours demandé comment Harry avait-t-il pu être sauvé la première fois par lui-même puisqu'il n'avait pas encore remonté le temps ? Et je crois bien que je n’étais pas le seul à me poser cette question la première fois. Mais après l’avoir lu et vu et revu sans compter c’est là que j’ai compris, que tout est devenu clair dans ma tête et que je me suis dit « Putain, J.K. Rowling t’es un génie ! ».
Ce passage fascine par sa réalisation et sa création et cette vidéo nous montre une chronologie des événements, une boucle temporelle où les personnages sont en interaction parfaitement maîtrisé par Alfonso Cuarón. Et ce dernier continu de me faire rêver dans ces autres films, tels que Les Fils de l’homme ou encore Gravity ou là encore il a réalisé des prouesses techniques et d’une beauté incroyable.
C’est aussi pour ce genre de séquence que je suis tombé fou amoureux de Harry Potter 3, mais pas que, puisque le film regorge de plans fabuleux, tels que les plans sur le château de Poudlard ou les scènes de vols de Buck l’Hippogriffe qui m’émerveille chaque fois et le tout est accompagné d’une bande originale somptueuse et composée par l’excellent et l’incroyable John Williams qui a fait de cette bande originale une mélodie envoûtante et indémodable, tel que cette douce mélodie qu’est ‘’Windows to the past’’.



Harry Potter et le prisonnier d’azkaban est le film que je peux voir des centaines de fois sans jamais me lasser et c’est également le film que je peux voir dans les moments plus difficiles. Ce film qui me permet de sortir de la réalité dans les moments où j’en ai le plus besoin. Voilà aussi pourquoi le film de Alfonso Cuarón est mon film culte à moi. Culte et cher à mes yeux. "


David Pereira

Passsionné de littérature et du septième art. Le cinéma je suis tombé dedans quand j'étais petit grâce à un cinéaste nommé Alfonso Cuaron et J.K. Rowling me donna le goût de la lecture. J’idolâtre Daniel Radcliffe, Andrew Garfield, Emma Watson et Emma Stone. Mes autres passions : The Walking Dead et Spider-Man.



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