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[CRITIQUE] : xXx : Reactivated


Réalisateur : D.J. Caruso
Acteurs : Vin Diesel, Donnie Yen, Tony Jaa, Samuel L. Jackson, Toni Colette, Ice Cube, Ruby Rose, Nina Dobrev,...
Distributeur : Paramount Pictures France
Budget : -
Genre : Action, Thriller.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h47min.

Synopsis :
Xander Cage, sportif de l’extrême devenu agent d'élite, sort de l’exil qu’il s’était imposé, pour affronter le redoutable guerrier alpha Xiang et son équipe. Il entre dans une course impitoyable afin de récupérer une arme de destruction massive connue sous le nom de Boîte de Pandore. Recrutant une toute nouvelle équipe d’experts accros à l'adrénaline, Xander se retrouve au coeur d’une conspiration menaçant les gouvernements les plus puissants du monde.



Critique :



Triste réalité, s'il est une évidence que ce bon vieux Baboulinet/Vin Diesel est une grosse machine à billets verts pour sa major d'amour Universal, en revanche, seule la franchise Fast and Furious lui permet de tenir ce statut (trop) avantageux au sein de la jungle Hollywoodienne.

Ce qui explique bien pourquoi le bonhomme s'est longtemps accroché comme un mort de faim à son rôle de Dom Toretto, même s'il a déjà tenté - en vain - de porter une autre franchise sur ses larges épaules bodybuildées, celle pourtant excellente, de Riddick qui n'a plus réellement trouvé son public dès le second (et couteux) opus : Les Chroniques de Riddick.
Reste que si les Fast devraient encore avoir un radieux avenir devant eux (on parle de dix opus au final), le Diesel semble tout de même passer la seconde pour assurer un minimum ses arrières.



Si l'occasion manquée Le Dernier Chasseur de Sorcières aurait très bien pu dépasser le stade du simple one shot avec un peu plus de succès, l'idée de ressortir du placard la saga xXx elle, ne devrait pas trop peiner pour faire son petit boucan en salles.
Quasiment morte et enterré à la suite d'un second opus foutraque mais divertissant, la franchise retrouve donc un second souffle avec le retour de Baboulinet à son bord, faisant renaître de ces cendres un Xander Cage supposément mort depuis le début du deuxième film.

Mais comme faire renaître de manière totalement improbable les personnages, est devenu l'un fer de lance de Fast and Furious, que Diesel en face de même avec xXx ne nous choque pas plus que cela.
Car xXx, comme Fast, est bel et bien LA franchise du comédien, et il n'est pas difficile de reconnaître dans ce troisième épisode, toute la " méthode Diesel " dans ce qui est de la fabrication de blockbusters d'action testostéronnée à mort.



Simpliste comme toute série B qui se respecte (et livré avec son lot de punchlines savoureusement régressives), avec son histoire de revanche mal troussée et prévisible qui mise tout sur le fun et les scènes d'action WTF - aussi irréalistes et cartoonesques que sur la saga Fast -, xXx Reactivated, mis en boîte par le mésestimé D.J. Caruso (les très efficaces Disturbia et Eagle Eye avec Shia LaBeouf, le sympathique thriller Taking Lives avec le couple Jolie/Hawke), envoie du lourd tout du long malgré un départ poussif, et une envie maladroite de perdre son spectateur dans un enchainement de rebondissements dignes du plus foireux des 007.

C'est dans la démesure que ce genre de divertissement prend toute sa splendeur, et au rayon de la grandilocquence visuelle, The Return of Xander Cage en v.o, n'y va pas avec le dos de la cuillère et se complaît dans sa seconde partie, dans une accumulation de séquences bourrines et nerveuses totalement jubiltoires; culminant à un final " Expendablesque " avec tout le casting réuni.



Tout comme Fast Five qui réunissait tous les personnages importants de la saga dans un opus, un temps voulu comme ultime, le film rappelle au bercail Samuel L. Jackson (de passage, twist foireux en prime) mais également Ice Cube, " remplaçant " de Diesel sur The Next Level, tandis qu'il introduit, avec plus ou moins de réussites, de nouveaux personnages; que ce soit Donnie Yen et Tony Jaa (qui deviennent peu à peu, malheureusement, les nouveaux Chow Yun Fat/Jackie Chan d'Hollywood) ou encore Nina Dobrev (craquante en geekette du gouvernement) et Ruby Rose (qui semble accumuler les actionners burnés).

De son côté, s'il semble avoir troqué son charisme animal d'antan pour des biscottos plus imposant, Diesel fait le job, et porte de la tête et des épaules une excellente série B décomplexée et pétaradante, qui pourrait bien déboucher sur une toute nouvelle saga si elle rencontre son public en salles - ce dont on ne doute pas...


Jonathan Chevrier


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