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[CRITIQUE] : Night Run


Réalisateur : Jaume Collet-Serra
Acteurs : Liam Neeson, Joel Kinnaman, Ed Harris, Common, Vincent d'Onofrio,...
Distributeur : Warner Bros. France
Budget : -
Genre : Thriller, Action.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h54min.

Synopsis :
À Brooklyn, Jimmy Conlon, mafieux et tueur à gages qu'on surnommait autrefois le Fossoyeur, n'est pas au mieux de sa forme. Ami de longue date du caïd Shawn Maguire, Jimmy, qui a aujourd'hui 55 ans, est hanté par ses crimes – et traqué par un inspecteur de police qui, depuis 30 ans, n'a jamais renoncé à l'appréhender. Et ces derniers temps, il semble que le whisky soit le seul réconfort de Jimmy.
Mais lorsqu'il apprend que sa prochaine mission consiste à éliminer Mike, son fils qu'il n'a pas revu depuis des années, Jimmy doit choisir entre la "famille" mafieuse qu'il s'est construite et la vraie famille qu'il a abandonnée il y a bien longtemps. Tandis que Mike est en cavale, Jimmy comprend que pour racheter ses fautes passées, il lui faut sans doute protéger son fils du sort funeste qui l'attend lui-même désormais… Alors qu'il n'est plus en sécurité nulle part, Jimmy ne dispose que d'une seule nuit pour résoudre son conflit de loyautés et s'amender enfin.



Critique :


Depuis Taken, claque violente et frontale, complètement jouissive pour tout amateur de cinéma burné, Liam Neeson est devenu le nouveau cauchemar des Albanais, mais surtout le nouveau porte étendard des quinquagénaires un chouïa usés mais qui en ont encore dans le pantalon et dans le chargeur pour défourailler un max de méchants.

Un Charles Bronson des temps modernes, en plus expressif et attachant, mais surtout en mille fois plus dangereux, et surtout quand il n'a plus de flingue en main.

Squattant désormais nos salles obscures quasiment tous les trois mois avec la même envie de liquider tout ce qui passe sur son chemin, le voilà de retour cette semaine avec Night Run, cornaqué par son poto réalisateur, le très sympatoche Jaume Collet-Serra, déjà derrière l'efficace Sans Identité ou le bonhomme perdait...son identité, et Non-Stop ou le Liam savatait du terroriste dans un avion façon Passager 57, le flow black et kung-fu du génial Wesley Snipes en moins.


Belle promesse d'actionner comme on les aime, le film incarnait à nos yeux d'amateurs de séries B musclées, aussi bien un plaisir jouissif (parce que c'est toujours plus fun de le faire zigouiller du méchant dans des situations pas possible) qu'un divertissement de rachat pour le Liam, après l'immense bouse incarné par Taken 3,  suite honteuse gérée par Europa Corp et Lucky Luc Besson - le bonhomme qui produit de la bouse plus vite que son ombre dans l'univers de la série B hexagonal.

Run All Night en v.o donc ou l'histoire, à Brooklyn, de Jimmy Conlon, mafieux et tueur à gages qu'on surnommait autrefois le Fossoyeur.
Mais aujourd'hui, le bonhomme n'est pas au mieux de sa forme.
Ami de longue date du caïd Shawn Maguire, Jimmy, qui a aujourd'hui 55 ans, est hanté par ses crimes – et traqué par un inspecteur de police qui, depuis 30 ans, n'a jamais renoncé à l'appréhender.

Et ces derniers temps, il semble que le whisky soit le seul réconfort de Jimmy.
Mais lorsqu'il apprend que sa prochaine mission consiste à éliminer Mike, son fils qu'il n'a pas revu depuis des années, Jimmy doit choisir entre la " famille " mafieuse qu'il s'est construite et la vraie famille qu'il a abandonnée il y a bien longtemps.
Tandis que Mike est en cavale, Jimmy comprend que pour racheter ses fautes passées, il lui faut sans doute protéger son fils du sort funeste qui l'attend lui-même désormais.

Alors qu'il n'est plus en sécurité nulle part, Jimmy ne dispose que d'une seule nuit pour résoudre son conflit de loyautés et s'amender enfin...


Presque film somme du duo Serra/Neeson, Night Run démontre une nouvelle fois la passion du cinéaste (tout comme Joe Carnahan l'a fait dans le merveilleux En Territoire des Loups) à faire de l'acteur une figure Hitchockienne dans la série B moderne, un citoyen normal (enfin dans les grandes lignes), pas dénués de démons et de défauts (encore l'alcool décidément), confronté à des situations extraordinaires - quitte à péter quelques bras en route -, envers et contre tous.

Dans le film, Neeson n'est pas un super flic, pas un super agent des forces spéciales, mais un tueur à gages vieillissant et en quête de rédemption, un père loin d'être modèle, trop absent pour sa progéniture et qui va tout faire pour se racheter l'espace d'une nuit, et qui a tout pour être la dernière de son existence.
Filmé comme un immense jeu du chat et de la souris ou l'on se demande bien qui arrivera à mettre la main en premier sur Jimmy et son fils, Run All Night est une efficace et intense péloche d'action à la réalisation joliment soignée, aux scènes de courses poursuites et de gunsfights hautement efficaces.

Cousu de fil blanc, certes un brin prévisible - et ceux dès la première bobine -, plus thriller que vraie péloche pro-castagne et porté par un casting en tout point efficace (Liam Neeson et Ed Harris en jettent comme d'hab et leurs faces à faces sont géniaux, Joel Kinnaman est excellent en digne rejeton de son pater), Night Run ne casse pas trois pattes à un canard mais incarne aisément un excellent divertissement musclé, bien logé en haut du panier de la production Neeson-esque de ces dernières années.


Mieux, il reste même totalement honnête et crédible dans sa narration tout du long, et il se paye en bonus quelques moments dramatiques vraiment bien venus.

Bref, du pur bonheur pour les amateurs du genre (et pas forcément QUE pour les amoureux de série B donc), à consommer évidemment, sans aucune modération...


Jonathan Chevrier


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